Nous sommes des sortes de nerds, nous les QI supérieurs à 130, nés dans un milieu relativement défavorisé, n´ayant jamais été compris par qui que ce soit, excepté quelques rares individus que nous avons croisés dans nos turbulentes vicissitudes.
Sur environ 1 300 000 personnes douées, par génération, combien ont pu s´intégrer convenablement, vu que leurs talents ont été détectés très tôt (et qu´ils ont été bien encadrés et encouragés)? Restent des personnes douées dans la dèche. Sur ceux-là, combien sont devenus philosophes, humanistes pacifistes et altruistes ?
Je démontre que cette société est un système qui sert à fabriquer «des moutons», «des robots», et «des soldats », que l´esprit humain est très en retard sur l´avancée de nos sociétés occidentales postmodernes et que le pouvoir oligarchique s´en sert pour nous formater mais aussi le plus souvent pour abuser de notre volonté, notre patience et notre honnêteté, allant jusqu´à nous faire oublier notre quête du bonheur, et même l´envie de vivre ensemble.
Ce livre numérique, publié ici, n´est qu´un premier essai, et a vocation à connaître d´autres développements, à mesure que mes certitudes seront plus profondes sur le monde, la vie et les autres.
Je le dédicace à ma mère, sans qui je n´aurais jamais pu joindre les deux bouts durant les 15 années de RMI.
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Né dans les Hautes Pyrénées en 1969 dans un milieu relativement pauvre (père simple gardien de la paix, mère femme de ménage) je n’ai que peu de liens avec mon père (constamment en déplacements) et mon frère aîné de 9 ans plus âgé.
Ecole primaire dans le public, finissant par un année en CM2 sous l’autorité d’un dictateur qui ne m’a rien appris (mais alors, rien !), je poursuis au collège avec la peur au ventre tous les jours, face à un encadrement plus que laxiste et des élèves de 3e, plus que dissipés. Le lycée me délivre de cet enfer et me permet de faire des bons en maths et en physique (bien que je fusse en section littéraire). Le Bac en poche à 17 ans, j’enchaîne avec la fac de droit de Pau et fais choux blanc (il y avait quand même 75% d’échecs en 1re année). A cette époque mes parents se haïssent plus que jamais, j’en souffre, en silence, énormément
Mon passage en 1992 à l’armée m’a insufflé beaucoup de fierté car je n’avais jamais reçu autant de « considération » de la part des officiers, gens d’honneur, particulièrement intelligents.
1993 : Je mets un pied définitif dans le « système »,
et donc dans la tombe : je pars pour Paris, reçu à l’Ifsi de Bicêtre,
où le formatage des esprits n’a d’égal que l’incompétence des
cadres de terrain à manager des élèves intelligemment. Résultat,
pour la première fois et l’unique, je suis viré d’une école
(où j’ai pris quand même 17/20 en stage de psychiatrie, 15/20 au stage en
maison de retraite et 14/20 en médecine interne)
1995/96 : formation
continue d´un an au BTS info de gestion, fortes perturbations dues aux attentats et
aux grèves, aux problèmes de discipline et aux absences des profs.
Je trouve là une branche professionnelle qui me plaît beaucoup, alors que l’Internet
en était à ses balbutiements. Je resterai très accro à l’analyse
de systèmes d’informations et à la programmation objet.
Sans travail je suis au RMI loin de ma famille (sauf mon frère aîné qui est très dur avec moi), je persiste jusqu’en 1999 (avec un passage catastrophique d´un mois en SSII à la Défense), puis je sombre dans la dépression, dont je ne me remettrai jamais.
Je trouve le courage de me faire opérer les yeux au laser Lazic à la clinique Rothschild.
Revenu en 4e vitesse dans le Sud pour y soigner mon esprit (vu que Paris et ses médecins, c’est pas la panacée), je reprends aussitôt que possible le travail pour me remettre quelque chose sous le neurone, afin de me prouver que je ne suis pas cuit. J’enchaîne par un diplôme d’ambulancier en 2002 à Toulouse, après avoir appris le Java, le Javascript et autres technologies en 2001 à Balma. Cette carrière d’ambulancier en soubresauts m’aura appris beaucoup sur le paramédical vu par des exploitants sans aucun scrupule.
Ce qui a déclenché mon livre, c’est mon embolie pulmonaire en décembre 2007, un mois après ma dernière expérience professionnelle, au CNES, comme opérateur de saisie, sous les ordres d’une espèce de folle, comme on en voit malheureusement de plus en plus.
Toute la trame de la réflexion qui a conduit à mon livre se situe dans les années qui ont suivi, où toute mon inspiration a été puisée dans ce que je savais déjà, sans forcément en avoir conscience, et dans mon environnement direct, à Toulouse, dans la pauvreté sociale extrême de mon quotidien, ce qui paraît parfaitement acceptable au yeux de la majorité des gens.
Cette ville ne fonctionne plus du tout aux sentiments, comme dans les années 80 et 90, mais uniquement à l’efficacité, ce qui serait parfaitement acceptable, s’il existait moult structures pour se rencontrer entre personnes PLUS OU MOINS COOPTES, de façon à faciliter les rencontres, les échanges, les amitiés et les mariages (comme les clubs privés en Angleterre). A ma connaissance, on ne sait pas faire ce genre de choses en France.
Titre de l'oeuvre : La problématique existentielle
Nom de l'auteur : Eric Abadie
Publié par : UPblisher
Date de publication : 23 août 2011
Langue de publication : Français
Genre : Essai
Thèmes : Société, politique
Nombre de pages : 70 (Ce nombre est basé sur le format pdf)
Format de fichier : PDF
ISBN : 978-2-7599-0028-2
Poids du fichier : 0.35 Mo
Format de fichier : ePub
ISBN : 978-2-7599-0029-9
Poids du fichier : 0.1 Mo
Format de fichier : Kindle
ISBN : 978-2-7599-0065-7
Poids du fichier : 0.14 Mo